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 #1. Emir. Divine comédie

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Emir

Emir



Messages : 6
Date d'inscription : 21/01/2019


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#1. Emir. Divine comédie Empty
MessageSujet: #1. Emir. Divine comédie   #1. Emir. Divine comédie EmptyVen 25 Jan - 21:32


Divine comédie
Expliquer à Siobhàn qui lui fallait partir alors même qu'il venait de rentrer n'avait pas été une mince affaire. Emir avait du négocier bien des choses, lui détaillant les faits comme s'il espérait réussir à la convaincre que ce qu'il faisait était la meilleure chose à faire. Mais quand on connaissait bien sa femme, c'était, comme qui dirait, peine perdue. Alors, c'était la mort dans l'âme, qu'il avait embrassé de ses lèvres glacées, le front de sa fille. Bien trop longtemps qu'il n'avait pas bu une goutte de sang pour qu'elles soient chaudes.

Le parfum de sa fille lui tordit l'estomac, puis lui démangea les crocs tant la faim semblait se faire entendre. Il ferma les yeux, serrant sa mâchoire et quitta la chambre comme si de rien était. La porte close, il appuya sa tête quelques instants sur le bois de la porte, et quitta le loft sans retourner voir la belle écossaise. Elle était bien trop en colère pour qu'il retente quoique ce soit, ce soir. Il ferma doucement la porte d'entrée derrière lui, et il ne tarda pas à se retrouver dans les caves de l'immeuble.

Emir retrouva rapidement leur cave sans avoir à allumer une quelconque lampe. Sur le chemin, il croisa un voisin qui devait déjà être entrain de dormir à cause de cette étrange fatigue qu'il ne saurait expliquer. Le vampire avait étanché sa soif, juste assez pour être tranquille là où il comptait se rendre. Il verrouilla la porte derrière lui, puis il se dirigea vers la grosse armoire contre le mur, à l'est de la pièce. Il la poussa non sans mal pour laisser apparaître un portail féerique menant vers Babylone dont on percevait vaguement le décors à travers ce brouillard étrange et magique.

Sans hésiter, la Main de la Reine des Damnées s'engouffra dans ce qui restait de l'une des plus puissantes cités de l'histoire : Babylone.

La cité de Babylone était loin de ressembler à son homologue de Byzance. Elle était plus sauvage, plus orientale, plus chaude. Une histoire lourde avec une décoration raffinée typique des comtes des milles et une nuit, la Reine Rosarjo s'était évertuée à redonner ses lettres de noblesses à la plus puissante cité féerique d'Orient. Un combe d'ailleurs, quand on savait qu'il s'agissait d'une vampire.

Emir apparut dans l'une des salles du palais. Dans un coin où peu de gens se risquait encore d'y aller. C'était l'un des endroits les plus sombres de la bâtisse où les choses les plus macabres et les plus glauques, dépassant l'entendement humain, s'étaient passés. Même Emir en avait eut des sueurs froides lorsqu'il s'y était aventuré la toute première fois. Désormais vide et austère, il ne tarda pas à se rendre dans l'aile la plus vivante pour retrouver la Reine en urgence.

Le général ottoman retrouva la Sublime Porte en compagnie de quelques uns de ces conseillers, notamment Sharyar, le plus exécrable de tous. Si à la vue d'Emir, ils prirent tous congés, Sharyar, quant à lui, resta planté là, avec cette attitude aigrie qu'on lui connaissait si bien. N'hésitant pas à le vanner malgré la présence de la Reine, Emir lui balança :
« Va te secouer une femme, ça te détendra un peu. »

Sharyar le fusilla du regard, et s'en alla, son gros nez en l'air, la tempête dans son sillage.

Emir le regarda partir avec un fin sourire, humant cette délicate odeur qui se dégageait des lieux - il ne saurait dire si c'était les fleurs ou les Djinns présents dans les environs qui sentaient aussi bon. Puis, il se retourna vers Rosarjo, s'inclinant respectueusement, avant de se rapprocher de cette dernière.
« Ma Reine. »
Il s'apprêtait à lui expliquer la raison de sa venue mais pour la première fois, il eut le sifflet coupé.
« Euh... Comment expliquer ma venue, ce jour. »
Le général sortit deux enveloppes de sa poche, pour finalement lui tendre celle qui lui avait été adressé.
« Des nouvelles du Prince des Putains. Il m'a envoyé ton cousin, Néhémie, pour me la faire parvenir. Je... Je te laisse lire son contenu, ça vaut le détour. »

La situation le mettait mal à l'aise. Rosarjo n'aurait aucun mal à le sentir, lui qui, habituellement, était tout assuré, tout arrogant, tout sûr de lui, même si sa vie était en jeu. Emir, qui connaissait un peu la nature de la relation entre Ezechkiel et Rosajro, avait toujours trouvé cette histoire dramatique. La mise en scène, probablement. Et ce Dante, qu'il détestait pour la seule raison de son existence et ce qu'il dégageait - en d'autres termes, ce qu'il avait fait à sa Reine. Il était à la fois curieux de sa réaction, et en même temps, non, car elle en souffrirait. Il se tut, jusqu'à ce qu'elle ait lu la lettre.
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